victoire montesquieu.

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Sujet: victoire montesquieu.

Sam 11 Mai - 16:50

Victoire Montesquieu

NOM ▷ Montesquieu, va savoir pourquoi. Non, non, non, pas comme Charles Machin, le premier qui me pose cette question, je lui casse les dents PRÉNOM ▷ Victoire, c'est ma mère qui m'a nommé comme ça, allez savoir pourquoi. Mon père l'avait lâché, elle me traité comme une merde, mais pourtant, j'étais sa victoire ÂGE ▷ Dix-neuf ans qui me sont totalement inconnues SURNOM ▷ Vic', tout simplement, mais appelez-moi Victoire, s'il-vous-plait DATE ET LIEU DE NAISSANCE ▷ D'après mon frère, je suis née le douze juillet, à Lyon NATIONALITÉ ▷ française, et pourquoi pas anglaise ? ORIGINE ▷ francaises, mon colonel STATUT CIVIL ▷ célibatairement indisponible, j'aurais bien aimé, mais non... ORIENTATION SEXUELLE ▷ hétérosexuelle, mais je me souviens avoir testé les filles, ce qui n'a pas marché STATUT SOCIAL ▷ très aisée, on a trois maisons, merci papa inconnu TON BOULOT/TES ÉTUDES ▷ j'ai repris le lycée, je suis en terminale, maintenant AVATAR ▷ chrissy costanza, ou la plus belle des filles CRÉDIT ▷ tumblr

elle a perdu la mémoire à cause d'un accident de voiture, un soir d'hiver, il y a à peu prés deux ans + elle ne se souvient absolument de rien, elle a quelques souvenirs. Du moins, c'est vraiment flou, elle ne se rappelle que de son enfance, et puis, rien d'autre + elle a quitté lyon à ses seize ans , sans avertir quiquonque + son frère la manipule, il l'influence pour qu'elle puisse faire ce qu'i veut + elle est revenu à lyon depuis quelques semaines, et va reprendre le lycée bientôt + elle est très proche de son grand frère, Gabin, mais c'est le plus grand enfoiré du monde + elle porte souvent des vans, avec n'importe quoi + elle a fait son baptême de l'air + Slogan est de loin de son film préféré + elle pense être la seule fille qui joue à GTA + elle voue un culte aux choses bizarres + sa playlist, c'est pratiquement que de le bonne vielle musique, les années sixties, pink floyd, beatles... + elle est encore très susceptible, lorsqu'on lui parle de son passé + c'était un peu la fille "bizarre" avant son accident + elle pratique l'athlétisme, depuis ses six ans + elle joue du piano, ainsi que de la guitare +

LE JOUEUR DERRIÈRE L'ECRAN:

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Sujet: Re: victoire montesquieu.

Sam 11 Mai - 16:50

CHAPTER ONE + Maman, pourquoi tu ne m'aimes pas ? J'veux juste savoir pourquoi on se fait autant de mal l'une envers l'autre... C'était la seule question à laquelle je voulais que ma mère réponde, et sincèrement, j'osais jamais lui demander, par risque de lui dévoiler tout l'amour que je lui portais. C'est bizarre, hein ? Je n'ai jamais eu de relation mère-fille, comme on dit, avec cette dernière. Non, nous, on s'aimait en se détruisant. La cause m'était encore inconnue. Ma mère s'occupait bien de nous, mais il y avait un certain manque, comme de l'amour réel et partagé... Et pour compenser le tout, je n'ai pas connu mon paternel, c'était le sujet tabou à la maison. Même Gabin ne voulait pas en parler, il l'avait connu, lui, mais non, c'était comme interdit. Genre si je voulais gâcher l'ambiance, fallait que je lui pose une question sur notre géniteur. Je souffrais d'affection, malgré que mon génialissime grand frère a toujours été là pour moi. Non sérieux, Gabin et moi, on était tout le temps ensemble, scotchés, comme des siamois. Malgré notre année d'écart, tout le monde nous considérait comme des jumeaux. Avec lui, j'ai fais les quatre cents coups, du genre : échanger nos classes, voler des sous-vêtements à Géant, et pleins d'autres choses. J'étais rien sans mon grand frère. Bon, c'est vrai qu'on se disputait souvent, - presque tout le temps en faite - à cause de mes fréquentations, ou bien à cause des poufs avec qui il sortait, et qui étaient obligés de traîner avec nous, ouais, quand j'ai un mauvais pressentiment sur une fille, je dis que c'est une pouf, un problème ? Bref, reprenons notre sérieux. J'ai eu une enfance des plus paisibles, je ne peux pas m'en plaindre, malgré ce manque de parents, j'étais tout de même heureuse.

CHAPTER TWO + « Maël, rends-moi cette boite putain ! », criais-je en courant derrière lui. Qui était-il ? le meilleur ami de Gabin, ainsi que le mien. Il avait dans les mains ma charmante boite de serviettes hygiéniques. Quoi ? elle était trop belle ma boite ! y'avait du blanco, et même des fleurs roses et jaunes ! « Meuf, t'as commis un meurtre, je ne peux pas te rendre cette boite, par les forces... Je sais plus trop quoi », non franchement, fallait le voir, il avait du maquillage plein le visage, et pleins de pinces qui tenait ses cheveux de mouton. J'étais morte de rire, j'en pouvais plus, c'était presque impossible de lui courir derrière. Heureusement que Gabin était devant, c'était genre mon renfort, et ouais, on est trop des policemans, wesh ! Il prit la boite en fermant les yeux, et en me la tendant, je reprenais alors mon souffle. « Je ne veux pas savoir ce qu'il y a dedans, prends ça vite ! », je pris la boite, à moitié plié. nous trois, on était toujours ensemble, chaque connerie était signé à nos noms, même si nous n'étions pas dans les mêmes établissements, on se voyait chaque jour, chaque week-end. « Vous êtes chiants les mecs, mais je vous aime quand même. », dis-je en passant mes bras sur leurs épaules. on était en harmonie, tout simplement infini.

CHAPTER THREE + « Tu sais quoi Vic' ? T'as des yeux magnifiques. Sérieux ! Moi je dis, on devrait faire des folies pour ces yeux-là », fit remarquer Maël. Inutile de vous dire qu'il était totalement saoul, et qu'il ne tenait pas sur ses pieds. Je soupirais. On se les gelait ici ! Lyon en hiver, c'est une horreur totale. Sérieux, il neigeait, et ce petit merdeux n'avait pu que m'appeler moi, parce que j'étais son dernier appel, et le mec du bar n'a pas cherché à savoir. Donc, on était en pleine rue, son bras passé sur mes épaules parce qu'il tanguait. Je soupirais, j'avais juste sommeil, et j'étais super remontée contre lui. « Merci », marmonnai-je. Malgré ce froid monumental, j'étais bien, comme ça, avec lui. En faite, j'ai jamais su ce que je ressentais réellement pour Maël, c'était bien plus que de l'amitié. Nous étions au milieu de la route, presque arrivé chez moi. « J'ai toujours eu envie de t'embrasser, mais c'est mal, parce que t'es la soeur de Gab', et on embrasse jamais les soeurs des copains ». Je me mis alors à rire, il était juste trop mignon ! Mais très con aussi. « Et puis quand tu ris, ça me donne encore plus envie. Attends, juste deux secondes, bouge pas » Il se stoppa dans sa marche, et posa ses mains sur mes joues. Je fronçais légèrement les sourcils. Je me doutais de ce qu'il allait faire, mais je savais pas aussi en faite. Approchant son visage du mien, il posa ses lèvres sur les miennes. Et à ce moment précis, je peux vous jurer que nous étions infinis. Jusqu'à ce qu'un camion intervienne.

CHAPTER FOUR + « Elle a subi des chocs trop violents, ce qui lui a fait perdre la mémoire. Il ne faut surtout pas la forcer à se rappeler, elle est très fragile », je ne savais pas où j'étais ni même qui j'étais. J'étais totalement perdue, comme vidée d'émotions. Je sentais des fils reliés à mon corps. Regardant autour de moi, je pus apercevoir un jeune homme aux cheveux bouclés brun qui portait un pansement sur le front. Je vis aussi une femme blonde, qui avait les yeux rouges et cernés, elle avait sur ses épaules le bras d'un individu un peu plus jeune, et qui lui ressemblait beaucoup. « Vous êtes les médecins ? », demandais-je en plissant légèrement les yeux, ma tête me faisait vraiment mal. « Si tu la touches encore une fois, t'es un mec mort, d'accord ? C'est à cause de toi si elle se souvient de rien ducon ! », dit le garçon qui était à côté de la femme au jeune homme bouclé. Je fronçais les sourcils, ne sachant pas de quoi il parlait. « Calmes-toi Gabin ! Ta soeur, elle a le droit de se faire aimer, tu l'obliges tout le temps à traîner avec toi et tes putes. J'me casse, parce que tu commences vraiment à chauffer », ce fut sa dernière parole. Il posa son regard sur moi en hochant la tête. Puis il ouvrit la porte et la claqua. Je ne savais pas ce qui se passait, je ne les connaissais pas. Mais j'avais juste envie que le bouclé reste, allez savoir pourquoi.

CHAPTER FIVE + Aujourd'hui, je vais mieux. J'ai appris que j'avais perdu la mémoire à cause d'un accident de voiture, et puis boom, plus rien. Toute l'année, j'ai été entre l’hôpital, et la maison, suivant des cours particuliers, pour pas me "presser". J'ai fini mon traitement, ainsi que mes séances chez le psychologue. Nous nous étions installés à Paris depuis, mais j'avais envie de revenir à la maison, histoire d'en apprendre un peu plus sur moi. Alors, c'était direction Lyon, reprise du lycée public. J'avais une vie qui me convenait tout à fait, mais il me manquait malgré tout quelque chose, comme une personne... J'ai beau chercher, réfléchir, je ne trouve pas...

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