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 jamie witsbough.

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Messages : 426
Date d'inscription : 04/12/2012
Admin
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MessageSujet: jamie witsbough.   jamie witsbough. EmptySam 11 Mai - 16:52

now your story amazing us
I WAS BORN THIS WAY Commençons par le commencement, c'est-à-dire, comment je suis née. Ma naissance se proclama en Juillet, en plein été, et surtout, en pleine surprise. Pourquoi surprise ? Je devais normalement naître en Octobre, mais le destin en avait décidé autrement. En faite, j'ai une petite théorie, et je suis sûr d'une chose : c'était que le destin ne m'aimait pas, à chaque emmerde, j'étais présente. Pourtant, je ne le faisais pas exprès, c'était comme naturel chez moi, je dirais pas un don, parce que franchement, j'aurais aimé en avoir un autre, et puis qui aimerait l'avoir ? A part Chuck Norris. Bref, reprenons notre calme. J'avais passé tout un mois entier à l’hôpital, à cause de mon arrivée au monde prématuré. Bébé de neuf cents grammes, chose tout à fait anormale, les médecins devaient me garder à l’hôpital. Petit à petit, mes parents commençaient à perdre espoir, j'étais entre la vie et la mort, suite à de nombreux arrêts cardiaques. Ma mère pleurait chaque nuit, mon père priait pour qu'il puisse perdre sa vie contre la mienne. Et moi... j'étais juste brancher à des fils. Puis, les jours passaient, j'allais mieux, certes, j'étais toujours une sorte de "bébé électrique", mais je prenais du poids, je grandissais. Je découvris alors ma nouvelle vie le neuf Septembre.

oh ! children ! « Allez, vas-y shoote ! », cria mon frère en donnant un grand un coup de pied au ballon. Il avait sept ans, et moi six. De grands gamins, pourris gâtés, en repensant à cette période-là, je regrette l'enfer que je faisais vivre à mes parents, surtout à ma mère. Malgré nos différences, Jamie et moi étions très très proches, au point où nous voulions toujours être ensemble. Jamais l'un sans l'autre, toujours près à faire les quatre cents coups tous les deux. J'avais une vie tout simplement parfaite, je ne voulais la changer pour rien au monde. Je n'étais pas du tout comme les autres filles de mon âge, tout d'abord, nous ne partagions pas les mêmes passions; elles et moi. Par exemple, je ne jouais pas à la poupée, je détestais regarder ma mère faire la cuisine, je trouvais ça tout simplement ennuyant, et j'avais horreur de porter des robes. J'avais eu une enfance dans la joie et la bonne humeur, nous habitions dans une petite maison, vraiment close par rapport à Boston, à l'époque, mon héros préféré était Jackie Chan, je portais des Adidas, et j'adorais les frites au ketchup. « Non, le foot c'est trop nul d'abord. Moi j'ai envie de jouer au basket-ball », disais-je en quiant le ballon dans l'arbre. A cette époque-là, j'avais déjà un caractère bien trompé, mon frère regarda le ballon dans l'arbre, les yeux grands ouverts, ébahi. Serrant mes poings, je quittais le stade, pour rentrer chez moi.

OUR TEAM, OUR LIFE « Max', rends-moi cette boite putain ! », criais-je en courant derrière Maxime. Qui était-il ? Le meilleur ami de Jamie, ainsi que le mien. Il avait dans les mains ma charmante boite de serviettes hygiéniques. Quoi ? Elle était trop belle ma boite ! Y'avait du blanco, et même des fleurs roses et jaunes ! « Meuf, t'as commis un meurtre, je ne peux pas te rendre cette boite, par les forces... je sais plus trop quoi », non franchement, fallait le voir, il avait du maquillage plein le visage, et pleins de pinces qui tenait ses cheveux de mouton. J'étais morte de rire, j'en pouvais plus, c'était presque impossible de lui courir derrière. Heureusement que Jamie était devant, c'était genre mon renfort, et ouais, on est trop des policemans, wesh ! Il prit la boite en fermant les yeux, et en me la tendant, je reprenais alors mon souffle. « Je ne veux pas savoir ce qu'il y a dedans, prends ça vite ! », je pris la boite, à moitié plié. Nous trois, on était toujours ensemble, chaque connerie était signé à nos noms, même si nous n'étions pas dans les mêmes établissements, on se voyait chaque jour, chaque week-end. « Vous êtes chiants les mecs, mais je vous aime quand même. », dis-je en passant mes bras sur leurs épaules. On était en harmonie, tout simplement infini.

A PART OF ME IS DEAD WITH HIM « Je suis désolé, votre grand frère a reçu des chocs terribles durant l'accident, il ne s'en ait pas sorti », annonça le médecin d'un regard compatissant, aussitôt dit, il me donna une tape respectueuse à l'épaule. BOUM. C'était comme une grande explosion dans ma tête, tout s'emmêlait, j'avais le vertige, les jambes qui tremblaient automatiquement, je sentais naître un grand trou béant dans ma poitrine. C'était comme si une partie de moi était morte avec Jamie, comme si mon corps réagissait comme le sien. Je posais mes mains sur mes tempes, et regardais le plafond vide. Il fallait que je reste forte mais c'était impossible. Immédiatement, je ne pus retenir un sanglot, sanglot de tristesse, de solitude tout simplement. Je vis des infirmiers passer avec Jamie sur un lit, je courus alors en leur direction, histoire de revoir une dernière mon grand frère. Prenant ses mains sans aucune expression, suppliant le ciel de lui redonner la vie, je sentis alors un groupe me prendre par les épaules, pour que les autres puissent reprendre leur route. Je me débattis, je mordais tout ce que je voyais. Mais quoi que je fasse, il n'allait jamais revenir.

I WILL ALWAYS LOVE YOU « Tu peux pas faire ça ! Jamie regarde-moi putain ! », criait Maxime, en m'attrapant par les poignets. Nous étions dans ma chambre, j'étais en train de faire mes valises, pour m'installer à Londres, chez ma tante. Je ne sais pas combien de temps cela prendra, mais il faut que j'essaye, il est primordiale que je le fasse. Pourquoi ça ? Tout simplement pour une raison : prendre l'air. Chaque jour me détruirait, si je restais encore à Boston, parce que tout me rappelait Jamie. Je me libérais alors de son emprise, et continuais ce que j'étais en train de faire, n'osant pas le regarde. J'étais décidé, j'en avais parlé à mes parents, et eux-mêmes étaient d'accord. Alors qu'est-ce-qui me retenait ici ? Tout simplement Maxime. Je bouclais ma valise, ne voulant absolument pas affronter son regard, je savais que j'allais craquer, et je détestais pleurer devant les gens, surtout devant lui. « Rien ne me retiens ici de toute façon », disais-je du ton le plus sec. Bien-sûr, ce n'était pas vrai. C'était juste pour qu'il me haïsse, pour ne pas avoir encore un poids sur le dos. Je pris ma valise et mon sac, et m'apprêtait à sortir de ma chambre quand : « Je t'aime, bordel ! Je suis fou de toi ! », dit-il d'une voix anormale. Il semblait pleurer. Je fermais les yeux, ne voulant pas le croire. Je me tournais vers lui, sans aucun mot. J'aurais aimé lui répondre, parce que c'est ce que je voulais, je l'aimais aussi, mais je ne voulais pas le faire souffrir. Il s’avança alors vers moi, bloquant la porte. « S'il te plait, Jamie, ne pars pas. Reste... Pour moi ». Aucun mot. Je pris immédiatement son visage entre mes mains, et avançait lentement mes lèvres vers les siennes. Je l'embrassai tendrement, mais avec une certaine fougue, lui montrant tout l'amour que je portais à son égard. C'était une sensation que je n'avais jamais ressenti, du bonheur mélangé à de la tendresse : de l'amour. Mais c'était impossible. Je devais partir. Il fallait que je parte. Je retirais doucement mes lèvres des siennes. « Au revoir Maxime »

HELLO ! I'M BACK ! « Je suis si contente de te revoir Jamie, si tu savais à quel point tu nous a manqué ! », avoua ma mère en me reprenant une nouvelle fois dans ses bras. Je me forçais à sourire, pour la rassurer, lui montrer que tout allait bien, que j'allais bien, alors que non, c'était le contraire, j'avais mal. J'étais revenue à Boston, parce que j'avais fini le lycée, et que je voulais revoir mes parents, surtout ma mère. Elle avait fait de nombreuses crises durant mon absence, et quelques crises de panique. Mon père m'avait dit au téléphone qu'il avait du mal à la gérer, elle faisait sans cesse des cauchemars, il était impossible pour lui de dormir une nuit entière. J'étais dans le même cas qu'elle, sauf que je voulais l'aider, parce que je ne voulais tout simplement pas la perdre. Je m'étais inscrite à l'université de la ville, j'avais loué un petit studio, le temps de me trouver un job. Mais au fond, tout ce que j’espérais, c'était de le revoir à nouveau.
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jamie witsbough.

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